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Revue de presse : affronter l'avenir avec une bonne dose ...

  • Photo du rédacteur: Philine Verrier
    Philine Verrier
  • 10 juin 2019
  • 5 min de lecture

Nous vivons aujourd'hui dans un monde où la loi du plus fort prône sur les véritables valeurs. Il ne suffit plus de monter les marches pour réussir. Mais il faut user de stratégies diverses et variées.


C’est ce que nous apprend le témoignage d’Arthur dans Libération. Ce quadragénaire est un consommateur de cocaïne à répétition. Cette drogue lui permet de garder un certain niveau d’énergie durant ses soirées parisiennes. Néanmoins il en est tout autre chose quand arrive le moment de conclure. Dans l’incapacité de montrer toute sa puissance masculine, Arthur se confie et demande conseils à ses amis. « La cocaïne est devenue son meilleur ennemi » souligne Libération. Cela aurait été un bon prétexte pour arrêter, n’est-ce pas ? Mais le parisien opte pour une autre solution : le Kamagra.

Ce médicament, si l’on peut le nommer ainsi, est un dérivé du Viagra. Interdit à la vente en France, il est cependant recherché car contrairement au Viagra il n’est pas « stigmatisé comme une pilule pour les vieux impuissants » explique Philippe Otmesguine, médecin sexologue. Pour passer entre les mailles du filet rien de plus simple, il suffit d’aller chercher les 4 pilules pour un montant de 30 € sur Internet ou même dans des sex-shops de manière illicite. Et puis si comme Arthur nous aussi on peut « casser des briques », alors pourquoi ! N’oublions tout simplement qu’en plus des problèmes d’érection, la prise de cocaïne s’accompagne d’une fatigue intense et un compte bancaire totalement à sec.

Bizarrement, « Arthur semble prêt à remettre en question sa consommation de cocaïne et, de fait, sa prise de Kamagra ».


Le questionnement c’est également le crédo de Psychologies Magazine. Dans ce numéro, Laurence Lemoine parle du harcèlement sexuel. Loin des témoignages et des réseaux sociaux, la journaliste interroge la psychanalyste Claude Halmos qui répond à la question : « comment parler du harcèlement sexuel à nos enfants » ?

Apprendre à lutter contre le harcèlement c’est apprendre à notre enfant à respecter autrui, à comprendre la société et la loi. Il faut qu’il comprenne que la loi n’est « pas seulement une limite à son bon plaisir » comme l’explique Claude Halmos, mais une protection. La frontière entre la drague et le harcèlement c’est « alors que la femme a dit non, l’homme continue ». Dans une société moderne, comme celle française, il n’est pas envisageable de « demander aux filles de dissimuler leurs corps » sous peine de déclencher volontairement le harcèlement qu’elles subissent. Sont-elles réellement responsables de cette déviance ? Selon la psychanalyste, « Les hommes, les pères ont un rôle à jouer pour que ça change ».


Piliers de la famille, ils se doivent d’être une icône protectrice. C’est d’ailleurs ce qu’a fait Steve Jobs en refusant que ses enfants utilisent l’IPad. Voilà ce que nous que nous apprends le magazine Naturelles dans son article « Quand l’éducation nationale croque la pomme… les enfants deviennent des cobayes ». La nouvelle lubie sur le marché de l’informatique est d’aller chercher les clients dès leur plus jeune âge. Le principe est simple, « créer une stratégie de fonctionnement assurant un haut taux de fidélité à la marque ». Faut-il rire quand on imagine une « sortie scolaire à l’Apple Store » ou des tablettes en maternelle, voire même à la crèche ?

La liste des points négatifs liée à cette puissante présence de l’informatique près de nos enfants a de quoi en inquiéter plus d’un. Si les cadres de la Silicon Valley optent pour une école qui « ne laisse aucune place à la technologie » ce n’est pas sans raison. Les outils informatiques s’accompagnent d’une mémoire superficielle, de problèmes ophtalmologiques ou encore selon l’OMS un cancer potentiel pour l’homme avec l’utilisation du wifi. Conscient que « certains élèves en difficulté trouvent un soutient de taille dans l’outil informatique », nous sommes donc invités par le journaliste à retravailler sur le questionnement sur l’outil numérique dans le système éducatif.


Porter une réflexion sur notre mode de fonctionnement, c’est un beau défi. Le monde est en constante évolution. La puissance américaine marque de plus en plus son territoire. Combien d’entre nous sauteront sur l’occasion d’avoir des prix au rabais avec le Black Friday ? D’autres alternatives s’offrent pourtant à nous. « Les magasins solidaires Envie » partagent leur concept. « Le « Green Friday », la riposte de la distribution circulaire au « Black Friday » » titre Les Echos. Le réseau de magasin opte pour un concept en total opposition avec celui de la « mégabraderie » américaine.

« Il s’agit de montrer qu’il existe un autre modèle, basé sur la récupération et la réparation des objets, plutôt que la surconsommation et le tout-jetable » explique la présidente du réseau, Anémone Béres.

L’initiative des magasins Envie fait du bien à notre planète, à condition que l’Amérique perde de sa puisse sur notre quotidien. Peut-être est-ce le moment d’avoir une véritable prise de conscience sur notre société ?


Pour vous une petite « séance de rattrapage », titre Studio Live. Sortons la tête de tous ces films Américains qui explosent les compteurs et partent à la découverte d’un genre qui a vu le jour dans les années 1950. Les retransmissions en direct, ou encore les séances « hors-film » n’ont pas toujours été appréciées de tous, particulièrement des distributeurs. Les salles ne sont pas multipliables dans les multiplexes. Qui piquera la salle de l’autre ? Vincent Dedienne ? Un spectacle du Met ? Aujourd’hui les séances hors-film ont prouvé leur efficacité. « Ce n’était as un pari gagné d’avance » ajoute Thierry Fontaine, président de Pathé Live. Néanmoins si les spectateurs viennent c’est qu’accéder à une sortie singulière pour « moins de 20€ » c’est tout de même tentant. C’est pourquoi les séances hors-films se doivent d’être rare.

« Ça ne remplace pas le théâtre, même si au moins on est mieux assis » témoigne Marc. Le show de Vincent Dedienne vient de se finir. Ce soir-là, 10% du prix de la vente du billet reviendra au CNC. « Le hors-film contribue donc lui aussi à aider le 7ème art français » conclut le journaliste. Alors vous n’avez plus d’excuse pour apporter votre pierre à l’édifice de la culture française. Si vous n’aimez pas les productions cinématographiques françaises, pourquoi ne pas vous laissez tenter par le prochain ballet russe ?

Trop occupé à courir ? Trop concentré sur votre ordinateur ? Vous trouvez toujours des excuses pour expliquer votre comportement déplorable ? Peut-être est-ce le signe qu’il faut revoir votre mode de vie. « Bonjour Gentillesse » c’est un concept de bienveillance contre la morosité de notre société que l’on peut retrouver dans le magazine Flow. Peut-être que le principe peut paraitre un peu trop féérique. Probablement même qu’un peu trop de poudre a tourné dans les mains des administrateurs de ce mouvement. Mais je ne peux m’empêcher d’acquiescer à tout ce qui est dit.

« Les relations avec les autres rendent le monde meilleur, et c’est ce dont nous avions besoin en ce moment » explique Marie Braakman. La jeune femme est à l’initiative du « Giving Month of November » soit littéralement en français le novembre du don. En quelques mots tout est dit. Appuyée par les propos de la psychologue Barbara van der Steen, la gentillesse organisée pour prendre sa place dans mon quotidien et le vôtre. « La gentillesse fait du bien. Faire quelque chose pour l’autre est paradoxalement notre meilleur remède » affirme-t-elle.


Dans une époque où l’accent est mis sur « l’efficacité et la performance » il est difficile de dire non à des alternatives comme le Kamagra ou des outils informatiques de dernières générations. Finalement dans toute cette puissance nous finissons par nous perdre nous-même. Débarrassons-nous de notre impuissance en faisant acte de bonté envers nous-même et envers autrui.

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